Publié le 23.03.2023
Préparer sa retraite peut s'avérer complexe, avec une multitude de critères, de règles et d'opportunités à saisir... au bon moment. Pour vous préparer à cette échéance, nous vous proposons un mode d'emploi très simple sur la retraite des professions libérales.
Si vous exercez en profession libérale1 , vous n'ignorez sans doute pas que votre corps de métier relève d'un régime de retraite particulier, différent du système de cotisation des salariés. Ainsi, la retraite de base est gérée par la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) ; une caisse qui est chargée de garantir la pérennité du régime de base obligatoire des professionnels libéraux en France (à l’exception des avocats qui, eux, relèvent de la Caisse nationale des barreaux français).
Ce régime fonctionne par points, avec une cotisation de 10,10 % du revenu annuel jusqu'au PASS — c'est-à-dire le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale —, puis 1,87 % jusqu'à 5 fois le PASS. Pour en savoir plus sur le nombre de points que vous avez acquis, le mieux est d'entrer en contact avec la CNAVPL.
Mais sachez que, tout comme pour le régime général, le montant de votre retraite peut être réduit par une décote, si vous n'avez pas cotisé le nombre requis de trimestres.
Autre similitude avec le régime général, il est possible de bénéficier d'une surcote, si une personne travaille au-delà de la durée d'assurance requise — ce qui est souvent le cas pour une profession libérale. Le taux est cependant moins élevé que pour les salariés du privé : 0,75 % par trimestre supplémentaire (contre 1,25 %).
Il existe une caisse pour chaque domaine d'activité « dite caisses interprofessionnelles » : la CARMF pour les médecins, la CAVP pour les pharmaciens… Mais certaines caisses couvrent plusieurs activités professionnelles. Ainsi, la CIPAV est à la fois la caisse des architectes, des ingénieurs, des techniciens, des géomètres, des psychologues, des diététiciens, des professions relevant d'activités artistiques et de conseil, des hôtesses, ainsi que des attachés de presse !
Concernant l'âge légal de départ à la retraite, celui-ci est actuellement fixé à 62 ans. L'âge du taux plein, âge qui permet de partir à la retraite sans décote même sans avoir validé tous ses trimestres est 67 ans. Des seuils qui pourraient être modifiés en 2023, avec la réforme en cours d'examen au Parlement.
Mais ce rapide tour d'horizon de la retraite des professions libérales ne doit pas faire oublier une réalité : cette période de la vie s'accompagne d'une baisse des revenus.
Selon une étude de l'INSEE, la soixantaine est une décennie qui amorce le déclin du niveau de vie, exprimé en nombre d’euros disponible par an. La raison ? Les pensions de retraite restent en-deçà de la moyenne des revenus perçus au cours de la vie active. Mieux vaut donc bien préparer sa retraite. Nous vous présentons ici trois points à prendre en compte pour éviter les mauvaises surprises.
À n'en pas douter, le Tout savoir sur le Plan d'Epargne Retraite constitue une solution intéressante pour préparer sa retraite. Comme son nom l'indique, le Plan d'Epargne Retraite permet d’épargner pour la retraite en profitant au passage d’un avantage fiscal... car les cotisations versées sont déductibles des revenus imposables.2 Un avantage pour les professions libérales, surtout en cas d'imposition lourde !
Mais le titulaire du contrat peut aussi faire le choix de ne pas déduire ses cotisations pendant la phase d'épargne. En contrepartie de cette renonciation, il bénéficie d’une exonération totale d’imposition en cas de sortie en capital du PER, pour la part des sommes issues de versements volontaires pour lesquels il a renoncé à la déduction. En revanche, les produits générés par les sommes versées sur le PER restent imposables, qu’il s’agisse d’une sortie en rente ou d’une sortie en capital.
Autre atout du PER, il n'y a pas de versement minimum, et le contrat peut être alimenté au rythme que l'on veut. C'est donc à juste titre que le PER est réputé pour sa souplesse, offrant d'ailleurs aussi la possibilité de choisir son mode de gestion.
De base, un contrat est proposé en gestion pilotée et est donc géré pour l'épargnant. Mais il est tout à fait possible d'opter pour la gestion libre, notamment si l'épargnant estime disposer des connaissances nécessaires. En cas de gestion pilotée, il sera demandé à l'assuré de déterminer sa tolérance au risque. À partir de là, il pourra choisir entre trois profils de risque — prudent, équilibré, dynamique — pour établir l'allocation entre différents actifs. Sachant que plus il approche de l'âge de la retraite, plus la part d'actifs risqués aura tendance à diminuer dans le temps pour tenir compte de sa situation. En gestion libre, le profil d’investisseur est lui aussi nécessaire.
Et s'il existe des cas de déblocage anticipé — six pour être exact, dont l'acquisition d'une résidence principale —, la sortie peut s'effectuer à tout moment une fois à la retraite. Il est alors possible de choisir un versement en rente, en capital, ou bien en mixant les deux. Bon à savoir, la sortie en capital est possible à 100%, contrairement au prédécesseur du PER, le contrat Madelin.
Autre solution d'épargne pour les professions libérales, l'Pourquoi investir en assurance vie. Cette solution d'investissement, peut être alimentée au rythme de l'assuré, en toute liberté. Contrairement à une idée reçue, l'argent n'est jamais bloqué : une sortie en capital —partielle ou totale — est possible à tout moment... mais s'avère préférable après le huitième anniversaire du contrat pour des questions de fiscalité.
Car si le capital n'est pas taxé, tant qu'il est placé, les sorties, elles, le sont. Après le huitième anniversaire du contrat, l'assuré bénéficie pour tout rachat — c'est-à-dire pour toute sortie d'argent — d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des plus-values du contrat ; abattement qui s'élève à 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple.
Du côté des supports d'investissement, l'assurance vie et le Plan d’Epargne Retraite (PER) donnent accès à une multitude de possibilités, des A la découverte de fonds en euros innovants aux 3 points à savoir sur les unités de compte, en passant par l'immobilier. Il revient à l’épargnant de choisir l'allocation d'actifs qui lui convient le mieux, s'il a opté pour la gestion libre. En restant prudent : si des risques sont permis — en privilégiant les unités de compte, par exemple — quand on est encore loin de l'échéance de la retraite, mieux vaut faire preuve de prudence quand on s'en approche, cette fois en favorisant les fonds moins risqués.
Mais il n'est pas forcément nécessaire de s'inquiéter de ces questions. Si l'investisseur fait le choix d'une gestion pilotée — plutôt qu'une gestion libre — c'est à l'assureur d'investir les capitaux qui lui sont confiés, et d'opérer les meilleurs arbitrages par rapport à votre situation et votre profil d'investisseur — équilibré, prudent ou dynamique —, mais aussi en fonction de l'évolution des marchés financiers.
Toutes ces solutions présentent des avantages. Mais pour les mettre en œuvre, pourquoi ne feriez-vous pas appel à l’un des conseillers experts de Primonial, acteur majeur de la gestion de patrimoine ! Avantages ? Vous bénéficiez d’un conseil personnalisé, avec un accès privilégié à des solutions d’investissement attractives, et un suivi régulier sur le long terme, le tout sous la supervision des experts du Groupe.
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1En tant que notaire, médecin, huissier de justice, chirurgien-dentiste, expert-comptable, auxiliaire médical, agent général d'assurance, avocat, artiste, sage-femme, pharmacien, ou encore officier ministériel, vétérinaire, etc.</p><p> Le plafond de déduction au titre des cotisations facultatives d’assurance vieillesse est égal à 10 % de la fraction du bénéfice imposable retenu dans la limite de 8 PASS (32 908 €) auxquels s’ajoutent 15 % sur la fraction de ce bénéfice comprise entre 1 fois et 8 fois le PASS (43 193€).</p><br>
2Le plafond de déduction au titre des cotisations facultatives d’assurance vieillesse est égal à 10 % de la fraction du bénéfice imposable retenu dans la limite de 8 PASS (32 908 €) auxquels s’ajoutent 15 % sur la fraction de ce bénéfice comprise entre 1 fois et 8 fois le PASS (43 193€).
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