Par Primonial - Publié le 10.02.2023
La soixantaine, c’est évidemment la décennie de la retraite. Mais c’est aussi la dernière ligne droite pour préparer cette nouvelle vie. Mode d’emploi en quelques points pour bien vivre cette transition.
Ça y est, vous entrez dans la soixantaine, À cette période de la vie, la retraite est forcément un sujet clé qui va conditionner beaucoup de choses, et sur lequel il faut passer du temps pour comprendre les tenants et les aboutissants. Premier détail à prendre en compte : l’âge légal de départ à la retraite. Celui-ci est actuellement fixé à 62 ans. Ce qui ne signifie pas que vous devez obligatoirement prendre votre retraite à cet âge. Il est tout à fait possible de décaler son départ pour accumuler d’autres trimestres, pour éviter une décote si l’on ne dispose pas des trimestres suffisants pour partir à taux plein.
Si le curseur peut être déplacé après 62 ans, il peut aussi l’être dans l’autre sens. Plusieurs cas de figure peuvent en effet permettre de partir à la retraite avant cet âge, dans le cadre du régime général1 (avec cumul possible de la complémentaire). Exemple : une personne ayant commencé à travailler avant 20 ans, ou même avant 16 ans, peut partir en retraite anticipée à 60 ans, ou avant 60 ans, du moment qu’elle dispose du nombre suffisant de trimestres.
Autre cas de figure, si la personne est en situation de handicap, celle-ci peut partir en retraite anticipée avant 62 ans et au plus tôt à partir de 55 ans, à condition — là encore — de remplir certaines conditions de durée d'assurance retraite. Enfin, en cas d'incapacité permanente d'au moins 10 % à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, il s’avère possible de prendre une retraite anticipée à taux plein pour incapacité permanente (ou pénibilité), dès 60 ans, et cela quel que soit le nombre de trimestres de cotisation. Point de vigilance, les conditions varient selon le taux d’incapacité.
Cela dit, tous ces seuils changent environ tous les dix ans, c’est-à-dire dès qu’une réforme des retraites est mise en place en France. La réforme actuellement défendue par le Gouvernement devrait ainsi porter l’âge légal à 64 ans et proposer d’autres seuils pour la retraite anticipée. Il ne faut pas hésiter à se tenir informé(e) de l’évolution des discussions au Parlement, pour savoir quelle sera sa situation au regard des régimes de retraite, dans les prochains mois ou les prochaines années.
Maintenant que la problématique de l’âge légal est posée, se pose la question des décisions à prendre une fois qu’on a atteint la soixantaine pour bien préparer sa retraite Voici un mode d’emploi très simple en 3 principes, pour vous accompagner pas à pas.
Cela a l’air évident, à première vue… mais beaucoup de pré-retraités n’ont pas conscience que le départ à la retraite s’accompagne d’une baisse importante de revenus disponibles. D’abord, parce que comme le confirme l’INSEE, dans une étude récente2 , après le pic de la cinquantaine, on constate une baisse du niveau de vie à partir de 65 ans. Or, cette période de la vie coïncide aussi avec de fortes dépenses, de loisirs, de santé et de bien-être notamment. Ce serait dommage de se priver dans un moment où l’on retrouve enfin du temps libre !
Contrairement à une idée reçue, on peut toujours épargner à la soixantaine, à la fois pour préparer les décennies suivantes, mais aussi pour laisser un patrimoine à ses futurs héritiers.Mais quelles solutions d’épargne privilégier ?
On peut évidemment se tourner vers l’assurance vie, très avantageuse à la succession. En effet, pour des versements réalisés avant l’âge de 70 ans, les sommes transmises au décès sont exonérées jusqu’à 152 500 € ; un abattement qui s’applique pour chaque bénéficiaire. Au-dessus de ce seuil, elles sont taxées à 20 %… jusqu’à un plafond de 852 500 €, au-delà duquel le taux de prélèvement est porté à 31,25 %.
Mais qu’en est-il pour tout versement réalisé après 70 ans ? Un abattement de 30 500 € global s’applique à l’ensemble des bénéficiaires. Au-delà de ce plafond, les sommes sont soumises au barème des droits de succession.
Autre solution d’épargne adaptée à votre situation, le Plan d’épargne retraite ou PER. Son principal avantage ? Les versements réalisés sont déductibles du revenu imposable3 .
Bon à savoir, vous n’êtes aucunement obligé de dénouer votre PER au moment où vous partez à la retraite. Ce qui peut vous laisser un horizon de placement plus long, permettant ainsi d’investir dans des classes d’actifs nécessitant un horizon de placement de dix ans par exemple.
Dans les deux cas, assurance vie ou PER, vous pouvez adapter votre épargne à votre horizon d’investissement. Ainsi, comme la retraite approche pour vous, mieux vaut faire preuve de prudence et donc diminuer la proportion de vos investissements dans des actifs risqués, avec une préférence pour les fonds en euros, moins rémunérateurs
Toute solution d’épargne permet présente évidemment des avantages et des inconvénients, en fonction de votre situation. Mais dans tous les cas, il existe des astuces pour avoir une fiscalité moindre. Nous allons vous en proposer un florilège ci-dessous.
Avant cela, vous devez faire le point sur votre épargne à disposition, sur le montant de votre retraite, et sur vos besoins réels, sans rien omettre de vos envies et dépenses à venir, notamment en termes de loisirs. Ensuite, il vous faut déterminer comment et pour quelles dépenses utiliser cette épargne. Cela peut être pour des dépenses courantes… ou pour acquérir un bien immobilier, un choix qui peut s’avérer judicieux pour faire fructifier votre épargne.
Sachant qu’en cas d’apport limité, vous avez la possibilité d’investir dans la pierre via les SCPI, ou bien si votre apport s’avère plus conséquent investir directement dans un bien immobilier afin de percevoir des loyers.
Si vous disposez d’un PER, vous pouvez soit opter pour une sortie mixte, soit pour une sortie en capital, soit pour une sortie en rentes. L’inconvénient de la sortie en capital (« tout d’un seul coup ») est évidente : vous pouvez très vite basculer dans un barème prohibitif de l’IR et être taxé, par exemple, à hauteur de 41 %, alors que vous n’étiez l’année précédente qu’entre 30 %.
Et qu’en est-il en cas d’aléas de la vie (invalidité, décès du conjoint, surendettement, expiration des droits aux allocations chômage, etc.) ? Le rachat de PER est totalement exonéré d’impôt.
Côté assurance vie, mieux vaut attendre le huitième anniversaire du contrat pour effectuer un premier rachat. En effet, au-delà de cette date, et après un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé, le taux d’imposition forfaitaire unique est de 30 %. Mais vous pouvez aussi opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Toutes ces solutions présentent de multiples avantages mais regorgent de subtilités et complexités. Pour les mettre en œuvre, vous pouvez faire appel à l’un des conseillers experts de Primonial, qui est l’acteur majeur de la gestion de patrimoine ! Avantages ? Vous bénéficiez d’un conseil personnalisé, avec un accès privilégié à des solutions d’investissement attractives, et un suivi régulier sur le long terme, le tout sous la supervision des plus grands experts du Groupe.
Pour en savoir plus et/ou pour prendre rendez-vous, c’est par ici.
1Les régimes dits spéciaux proposent d’autres critères. Comme par exemple pour les militaires, qui peuvent partir à la retraite après 27 ans de service s’ils sont officiers, 20 ans s’ils sont officiers sous contrat, et 17 ans s’ils sont militaires non-officiers ou militaires conventionnés. Côté SNCF, les conducteurs de train peuvent partir à la retraite à partir de 50 ans, alors que les agents sédentaires peuvent franchir le pas dès 55 ans. Beaucoup d’autres professions disposent d’un régime spécial, avec des règles propres. Si vous êtes dans ce cas, le mieux est de vous renseigner auprès de votre organisme de retraite.
2https://www.insee.fr/fr/statistiques/2416878
3Vous pouvez aussi opter pour des versements volontaires non déductibles. Dans ce cas, un abattement s’applique : de 30 % si vous avez moins de 50 ans ; de 50 % entre 50 et 59 ans ; de 60 % entre 60 et 69 ans ; et de 70 % si vous avez plus de 69 ans.
1/3 Votre profil
Comment estimez-vous votre niveau de connaissance en gestion patrimoniale ?
2/3 Votre objectif
Afin d'optimiser au mieux votre patrimoine, il est important de définir l'objectif que vous souhaitez atteindre. Définissez votre projet !
3/3 Votre besoin
Dernière étape ! Dites-nous en plus, où en êtes vous dans votre réflexion ?
Votre besoin
En fonction de vos réponses nous vous proposons ci-dessous un premier panel de solutions pouvant répondre à votre demande. Nous restons à votre disposition via le module contact pour vous aider.
Les informations personnelles recueillies feront l'objet d'un traitement. Conformément à la loi française n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d'un droit d'accès, de rectification, d’effacement, de portabilité et d'opposition relatif aux données le concernant. Pour exercer ces droits ou contacter le responsable des données personnelles pour toute information complémentaire, vous pouvez nous écrire par email à DDP@primonial.fr ou par courrier à l'adresse Primonial - DDP – 6-8, rue du Général Foy, 75008 Paris. Pour plus d'informations vous pouvez consulter notre politique de données personnelles.
Les articles publiés sur ce blog ont été rédigés par Primonial et ont un objectif exclusivement informatif. Ils n'ont pas vocation à être exhaustifs et gardent un caractère général. Par ailleurs, les appréciations formulées reflètent l’opinion de leurs auteurs à la date de publication et sont susceptibles d’évoluer ultérieurement.
Ni les articles, ni les informations contenues dans ces derniers ne peuvent être considérés comme un conseil en investissement, une proposition d'investissement, une offre ou une sollicitation d'achat, de souscription ou de vente d'un instrument financier ou de tout autre produit et support d'investissement.
Les informations d’ordre juridique et fiscal contenues dans ce document sont à jour au moment de sa parution et sont susceptibles d’être modifiées ultérieurement. Les simulations présentées ont été réalisées en fonction d’hypothèses financières et la réglementation en vigueur à ce jour, ces éléments sont susceptibles d’évoluer. Les informations contenues dans ce document ont été prises à des sources considérées comme fiables et à jour au moment de sa parution, cependant leur exactitude ne peut être garantie.
Contactez-nous !
Egalement par téléphone au 0 800 881 888 du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 (appel gratuit depuis un poste fixe).