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Par Primonial - Publié le 21.11.2023

Les jeunes investissent de plus en plus en Bourse

La part des investisseurs particuliers en actions âgés de moins de 25 ans a plus que doublé en trois ans, selon une étude récente menée pour le compte de l’Autorité des marchés financiers.

les jeunes investissent de plus en plus en Bourse

Vous avez moins de 25 ans ? Vous faites peut-être partie des nouveaux investisseurs en Bourse. L’Autorité des marchés financiers (AMF) estime que 800.000 Français ont commencé à investir en actions entre 2020 et 2022. Pour en savoir plus sur ces nouveaux investisseurs particuliers, le gendarme de la Bourse de Paris a commandé une étude auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le club des pays développés.

Or, cette enquête réalisée auprès d’un panel de 1.056 particuliers ayant acquis des actions, des parts de fonds, des titres de crowdfunding (financement participatif) et des cryptoactifs depuis 2020 et de 1.078 individus dont les investissements financiers ont démarré avant cette date, montre notamment que le nombre de jeunes détenteurs d’actions a très sensiblement progressé ces trois dernières années.

Un rajeunissement des investisseurs boursiers

En moyenne, plus de 110.000 personnes âgées de moins de 35 ans achètent, chaque trimestre, des actions depuis 2020. Auparavant, leur nombre se situait autour de 38.000 en moyenne par trimestre. Désormais, 40% des investisseurs particuliers en actions ont moins de 35 ans en 2023, contre 28% trois ans plus tôt. Mieux : la proportion des jeunes de moins de 25 ans a été multipliée par plus de deux, passant de 8% en 2020 à 19% en 2023.

Au final, « l’AMF a constaté que, depuis 2020, l’âge moyen des investisseurs en France a diminué en raison d’une forte augmentation du nombre de nouveaux investisseurs de moins de 35 ans et d’une diminution du nombre d’investisseurs de plus de 70 ans », peut-on lire dans l’étude de l’OCDE. Plusieurs raisons expliquent ce rajeunissement :

  • Un taux d’épargne en hausse en raison du Covid

En premier lieu, le Covid-19 a entraîné, entre autres, une hausse du taux d’épargne chez les Français. Grâce au télétravail et au chômage partiel, les revenus ont peu baissé en dépit des confinements, tandis que les dépenses ont chuté compte tenu de la fermeture des commerces non essentiels, des bars, des restaurants et des lieux de sport et loisirs (cinémas, théâtres, stades…). De fait, nos compatriotes, y compris les jeunes, ont épargné, contraints et forcés.

  • Une accessibilité accrue grâce aux services en ligne

La pandémie a également accéléré la numérisation des services financiers, qui s’est notamment traduite par la mise à disposition d’outils technologiques permettant d’accéder facilement aux plateformes de négociation boursière en ligne et mobile. Surfant sur cette tendance, une nouvelle génération d’intermédiaires financiers (appelés « néo-courtiers » ou « néo-brokers ») a vu le jour.

  • Une « gamification » de l’investissement

« Ils offrent aux investisseurs particuliers un accès en ligne facile et rapide aux marchés financiers, des modèles à faibles commissions, voire sans commission, et une large gamme de services de simple exécution », observent les auteurs de l’étude. Certains de ces nouveaux acteurs n’hésitent pas à emprunter les codes du jeu vidéo, comme les forums d’utilisateurs. On parle alors de « gamification » (ou de « ludification »), via des fonctionnalités qui rendent l’expérience de l’utilisateur plus intuitive et visuellement plus attrayante.

L’apparition d’influenceurs sur les réseaux sociaux, encourageant leur communauté à investir en Bourse ou dans les crypto-monnaies, a également participé à l’engouement des jeunes pour les titres cotés. Au point que, dans un souci de protection des investisseurs, une loi, adoptée le 9 juin 2023, dresse une liste des produits financiers pour lesquels la promotion par les « fininfluenceurs » sera interdite, quand les décrets d’application seront publiés (vraisemblablement fin 2023).

Comment investir en Bourse quand on est jeune ?

Il faut en effet rappeler que tout investissement comporte des risques, et qu’il est possible de perdre tout ou une partie du capital investi. Ces nouveaux investisseurs, du fait de leur âge, peuvent disposer d’un horizon de placement long, qui permet d’atténuer les effets de la volatilité des marchés, et ainsi leur permettre de bénéficier du potentiel de rendement élevé de la Bourse. Grâce aux investissements programmés, ils pourront aussi lisser les points d’entrée sur les marchés.

Néanmoins, la composition d’un portefeuille diversifiée avec une gestion des risques adaptée nécessite certaines connaissances. Tout comme la sélection de l’enveloppe la plus adaptée, PEA, compte-titres et assurance vie, offrant chacune des avantages et des inconvénients spécifiques.

Il est également important d’avoir une vision d’ensemble sur ses projets et ses objectifs, afin d’établir une stratégie d’investissement en adéquation. Or, il n’y a pas d’âge pour faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine. Son expertise lui permet d’analyser la situation de tous les profils d’épargnants, afin de proposer les stratégies de gestion appropriées.

Pour aller plus loin

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